Cette question, pour de nombreux fans du jeu, est surement revenue souvent dans les conversations.
Progresser à Rocket League, un jeu facile à prendre en main mais difficile à maitriser, est une tâche ardue, mais tout à fait à portée de n’importe qui, avec un peu de patience, et de stratégie.
Dans cet article, j’ai pour but de vous dévoiler une méthode afin de progresser intelligemment à Rocket League, en proposant des solutions adaptées et progressives selon votre niveau de jeu.
Etant actuellement un joueur occasionnel de niveau Champion, mais m’intéressant depuis peu à vouloir progresser (au lieu de simplement jouer pour jouer), j’ai analysé vraiment en profondeur l’approche théorique qu’il faut avoir afin de vraiment s’améliorer à ce jeu.
J’ai voulu aller au delà de simple analyse du jeu et des mécaniques, en explorant d’autres facteurs pouvant avoir un impact sur votre performance (cycles de sommeil par exemple).
A travers ce guide, vous aurez une vue beaucoup plus globale qu’une simple analyse du jeu Rocket League, et vous saurez sur quels leviers jouer afin d’optimiser votre performance.
Ce guide s’adresse bien évidemment plus à des débutants qu’à des confirmés, mais beaucoup de sujets autour de Rocket League seront évoqués, donc cela peut intéresser n’importe quel joueur voulant progresser. Je souhaite avant tout en partie reprendre tous les éléments importants du jeu, donc une petite piqûre de rappel ne fera pas de mal même aux plus confirmés.
J’évoque également d’autres concepts plus généraux liés à la performance dans les jeux vidéo que potentiellement même les plus confirmés n’ont pas envisagé.
Voici donc tous mes conseils afin de s’améliorer à Rocket League, et ainsi progresser en classement.
Comment s’améliorer à Rocket League – Guide progressif
Voici toutes les étapes que je considère importantes, et qui sont également classées par ordre de priorité.
Afin de progresser dans Rocket League, il est important d’aller dans le bon sens. J’entends par là d’apprendre au fur et à mesure des mécaniques et une compréhension du jeu adaptées à votre niveau. Vouloir à tout prix apprendre à réaliser un mouvement technique compliqué serait une perte de temps.
Il est donc capital de se cantonner à des mécaniques et mouvements qui sont à votre portée, ou abordables à maitriser avec de l’entrainement.
De plus, si vous souhaitez vraiment progresser, seulement jouer ne suffit pas. Certes vous allez progresser, mais avec une courbe d’évolution beaucoup plus lente que si vous structurez votre entrainement et agissez avec méthodologie.
Bien préparer son matériel
La première chose si vous souhaitez progresser à Rocket League, est de bien préparer le matériel que vous utilisez. Si vous jouez sur console, il n’y a pas grand chose à faire, mis à part configurer vos touches.
Cette partie s’adresse principalement aux joueurs PC, dont le réglage du matériel peut influencer la performance.
Effectuer les réglages graphiques et de connexion internet
Ces deux paramètres sont absolument essentiels si vous souhaitez progresser et performer à Rocket League.
Optimiser ses FPS dans Rocket League
Pour être compétitif à Rocket League, comme bon nombre de jeux , il est important d’optimiser ses FPS (Frame Per Seconds), afin d’avoir un affichage fluide. Pour vous aider dans cette tâche, j’ai spécifiquement écrit un article à ce sujet :
Problème de FPS sur Rocket League
Limiter le ping et lag en partie
Le ping est la hantise de tout joueur de jeux en ligne. Afin de combattre à armes égales avec les autres joueurs, il est primordial d’avoir une connexion internet stable. Pour vous aider dans cette tâche, j’ai rédigé un article complet à ce sujet :
Problème de ping ou lag sur Rocket League
Lorsque vous avez fini avec votre connexion internet et vos FPS, voici la suite.
Configurer les touches
Pourquoi cela vient en premier ? Parce que si par hasard, vous avez mal choisi vos touches, qu’elles ne sont pas ergonomiques, et que la gymnastique de doigts n’est pas optimisée, vous allez perdre en efficience.
Et le problème avec cela, c’est qu’il est compliqué de modifier ses touches avec plus de 500h de jeu, et une mémoire musculaire des actions bien ancrée…
Alors la première chose à faire, c’est de choisir une combinaison de touches cohérente. Il n’existe pas de choix optimal et unique, juste en ensemble compatible.
Pour cela, je vous conseille d’aller voir ce site, qui référence toutes les combinaisons de touches, utilisées par les joueurs professionnels :
Quelles touches pour les pro à Rocket League ?
Ce site internet est en anglais, si vous ne maitrisez pas forcément la langue, voici une traduction des termes pour vous aider à vous y retrouver :
Powerslide | Dérapage |
Air Roll ( Left / Right ) | Tonneau aérien (Gauche / Droite) |
Boost | Utiliser le boost |
Jump | Sauter |
Ball cam | Changer de mode de caméra |
Brake | Freiner |
Throttle | Accélérer |
Regardez les différentes combinaisons de touches utilisées par les joueurs professionnels, et appropriez vous celle qui ressemblait le plus à la vôtre.
Une fois que vous avez choisi, ne changez plus. il est important de créer des réflexes musculaires précis et qui ne se contredisent pas.
S’améliorer à Rocket League : être en forme physique et mentale
J’aborde tout particulièrement ce sujet dans un article lié aux performances dans les jeux FPS, mais qui s’adapte également totalement à un jeu comme Rocket League.
Afin d’être performant sur un jeu qui demande de grandes capacités cognitives, donc des capacités mentales, il est capital d’être physiquement en forme également.
Car ces deux aspects de la santé sont étroitement liés.
Consultez donc cet article pour en savoir plus sur ce facteur de performance déterminant :
Progresser aux jeux vidéo : performance par le biais de la forme physique
Pour vous résumer ce que j’aborde dans cet article, j’évoque les points suivants :
- Dormir suffisamment, en respectant au mieux le cycle jour nuit
- Ne pas trop jouer, au risque de s’exposer à l’effet inverse, appelé en sport le surentrainement
- Faire des pauses régulières, et faire de l’activité physique
- Choisir ses heures de jeu, et être capable de déterminer si vous êtes en état d’être performant
Ces facteurs, s’ils peuvent en apparence parfois s’éloigner du jeu vidéo (faire du sport), il a été démontré qu’ils sont étroitement liés.
Une nouvelle étude menée par le Dr Marc Roig, neuroscientifique, et son équipe de recherche de l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill, ont réussi à prouver le lien d’un impact sur la performance en jeux vidéo, par le biais d’exercices physiques relativement intenses :
« Dans le cadre de leurs travaux au Memory Lab, les chercheurs ont montré que 15 minutes seulement d’exercice cardiovasculaire intense, effectuées juste avant de jouer à un jeu vidéo, amélioraient les performances du jeu vidéo en ligne très populaire, League of Legends (LoL). Pour mener à bien l’étude, un groupe de jeunes personnes a été invité à faire un exercice cardiovasculaire intense ou à se reposer immédiatement avant de jouer à la même mission personnalisée dans LoL. Leur performance dans le jeu vidéo a été observée et documentée et s’est améliorée après l’exercice par rapport au repos »
https://www.eurekalert.org/ : « Can exercise improve video game performance?«
Dans l’étude, ils mettent le doigt sur l’impact positif du sport sur la performance, à court terme. Il est important de rappeler que cela a un impact positif sur vous sur le long terme également.
En meilleure forme physique, vous serez mieux dans votre peau, plus confiant, plus alerte mentalement, plus fort sur vos capacités cognitives.
Vous serez un meilleur joueur de Rocket League !
Voici donc tous les pré requis qui me semblent indispensables à la performance dans un jeu, du moins si vous souhaitez optimiser votre performance.
Prendre en considération tous ces facteurs vous permettra de limiter ainsi votre temps de jeu, optimiser vos résultats en moins de temps, et donc limiter la frustration.
On parle ici d’un effet boule de neige positif ! Je répète cela encore et encore, même si pratiquer est la meilleure façon de progresser, temps de jeu total n’équivaut absolument pas à bon niveau de jeu obligatoirement !
Les meilleurs joueurs, hormis le fait qu’ils disposent très souvent de facteurs génétiques supérieurs à la moyennes, sont ceux qui s’entrainent et jouent le plus intelligemment.
Avant de se lancer sur un guide complet basé sur les mécaniques de jeu, il est important également de comprendre le mode de fonctionnement du classement, ainsi que les matchs de placement en début de saison. Pour cela, lisez ce guide détaillé sur le sujet :
Classement et matchs de placement à Rocket League
Comment être meilleur à Rocket League : Zoom sur les mécaniques de jeu essentielles
Maintenant que j’ai évoqué tous les facteurs positifs ayant un impact sur la performance, en dehors du jeu en lui même, voici maintenant quoi faire sur le jeu pour vous améliorer.
En dehors de simplement vous dire de travailler certaines mécaniques, je vais vous expliquer la partie théorique, afin que vous ayez une meilleure compréhension de la stratégie à adopter dans une partie de Rocket League.
Théorie de jeu, statistiques et classement personnel
Avant de rentrer dans les détails sur quoi travailler et comment progresser, il y a d’autres pré requis à comprendre afin d’être dans les meilleures disposition pour progresser efficacement.
Dans ce paragraphe, je vais aborder le jeu Rocket League et sa progression sous forme mathématique. De plus, je vais vous demander d’essayer d’avoir un maximum d’auto critique, dans le but de mieux comprendre et d’analyser les raisons de votre stagnation, ou régression.
Humilité et remise en question
La première chose à savoir, lorsque vous voulez progresser sur Rocket League, c’est que à court terme, votre classement n’est pas important. Vous venez d’apprendre un nouveau kick off très efficace, mais vous ne le maitrisez pas encore, vous faisant perdre des parties ?
Ce n’est pas grave si vous perdez du classement. Sur le long terme, vous remonterez, et cela en étant meilleur qu’au début.
Si votre classement vous importe beaucoup, la seule chose que je peux vous recommander, c’est de passer autant de temps, voire plus, dans les modes d’entrainement.
Je vais revenir plus en détails sur cela un peu plus tard.
Notion de chance
J’aborde ici un principe de base dans Rocket League. Oui, cela relève parfois de la chance, oui vous allez prendre des buts malchanceux.
Et il existera des parties où la chance ne vous sourit pas, où vous n’êtes pas en réussite, touchant toujours les poteaux alors que les adversaires ont eu des contres qui ont donné lieu à un but.
Mais vous devez comprendre que, sur le long terme, cela s’équilibre. Vous aurez parfois de la chance, parfois de la malchance.
La plupart des évènements qui relèvent selon vous de la chance adverse, a une explication technique.
Exemple : Lors de vos kick off, vous remarquez que le ballon atterrit beaucoup plus souvent dans votre camp que celui de l’adversaire. Le premier réflexe serait de hurler « la chance« .
Mais avez vous analysé en détails votre kick off et celui de l’adversaire ?
Peut être que vous orientez votre voiture d’une façon où vous ne bloquez pas l’angle de votre terrain, contrairement à votre opposant. résultat, dans les 3/4 des kick off, la balle atterrit de votre côté, vous mettant en danger de but.
Pour mieux comprendre l’importance du kick off, je m’attarderai plus tard dans cet article à ce sujet précis.
Le hasard n’a d’impact que sur une courte échelle. Prenez l’exemple d’un pile ou face. 50% de chance de tomber sur pile, comme sur face théoriquement. Sur 10 lancers, il y a de grandes chances que l’un des côté soit prédominant.
Plus vous augmentez les lancers, plus la part de pile et face sera proche. Donc si vous jouez souvent, et que vous concluez que vous êtes plus souvent perdant que gagnant sur des situations hypothétiques de 50/50, alors c’est que le problème est ailleurs.
Voici un exemple de concept de « chance« , exprimé avec un lancer de pièces. Je me suis amusé à utiliser un simulateur de lancer de pièces, afin d’analyser le résultat.
J’ai pour cela effectué une simulation de lancers, jusqu’à 1000. J’ai volontairement relancé le test lorsque il était déjà équilibré dès 10 tirages. Je souhaite démontrer ici que même avec un départ très défavorable et très « malchanceux« , les chances s’équilibrent sur le long terme.
La démonstration ici est sans appel :
- Jusqu’à 10 lancers : 80% de pile / 20% de face
- 50 lancers : 64% de pile / 36% de face
- 100 lancers : 58% de pile / 42% de face
- 1000 lancers : 49.8% de pile / 50.2% de face
Alors quoi retenir de cela ? Ramenons cela à Rocket League, et à vos kick off par exemple. Si vous êtes le joueur « face« , vous pouvez dire que vous avez eu vraiment peu de chance sur vos 10 premiers engagements. Seulement 2 sur 10 de gagnés.
Mais déjà , sur 50, vous en avez gagné 36%, ce qui est bien mieux vu le déficit de départ ! Au bout de 100 kick off, vous avez gagné 42% de ceux ci. On se rapproche du 50/50…
Pour 1000 kick off, le résultat est sans appel, et s’est même inversé, vous avez gagné 50.2% de ceux ci.
Constat, si vous avez joué suffisamment de matchs, la chance n’a rien à voir avec l’issue du résultat.
Sur un grand nombre de matchs, elle s’équilibre. Si vos résultats sont déséquilibrés, alors la raison est ailleurs.
Vous méritez votre classement actuel
Au lieu de hurler que vos teammates font n’importe quoi, et que vous êtes « stuck dans le elo hell« , (terme signifiant que nous sommes bloqués à un niveau de jeu si bas qu’il est impossible de s’en sortir, à cause des partenaires trop faibles), gardez en tête que si vous êtes dans une division spécifique, c’est principalement lié à votre niveau de jeu. Oui je sais, c’est dur à entendre, mais c’est très souvent le cas.
La seule situation où cela ne s’applique pas, c’est si par exemple vous vous êtes beaucoup entrainé, avec beaucoup progressé, mais n’avez pas effectué suffisamment de matchs classés.
Prenez l’exemple d’un bon joueur à Rocket League, (niveau Champion ou Grand Champion) il pourrait monter une infinité de comptes différents, avec le temps, il finirait TOUJOURS par retomber sur sa division. Et cela s’applique à tous les niveaux.
Alors oui, parfois cela prendra plus de temps que prévu, et vous aurez des phases plus négatives que d’autres, mais sur le LONG terme, les choses rentrent dans l’ordre.
Il est donc temps d’accepter son classement, et d’essayer de comprendre pourquoi vous y êtes.
L’impact du ou des partenaires de jeu
En parlant d’impact sur le jeu, oui votre partenaire va influencer le jeu. Et oui, malheureusement, parfois il vous fera perdre des parties. Mais sur le long terme, vous ferez perdre autant de parties à votre allié également. On revient sur cette notion de 50/50.
On parle ici de partenaire aléatoire de niveau théorique équivalent. Bien évidemment que si vous jouez avec un ami de niveau inférieur, il aura plus souvent un impact négatif sur l’issue de la partie que vous.
Mais en partie avec un partenaire aléatoire, vous ferez gagner votre partenaire, puis il vous fera gagner, puis vous ferez perdre votre partenaire, puis il vous fera perdre.
C’est tout simplement mathématique, et l’algorithme du jeu n’est pas trop mal réalisé pour se rapprocher d’une vérité mathématique.
Lorsque vous influencez la partie positivement plus souvent que 50% du temps, alors vous allez monter en division. Le jeu veut que vous vous retrouviez à votre niveau, dans une division où vous gagnez la moitié des matchs et perdez l’autre moitié. Vous allez ainsi stagner dans une division représentative de votre niveau. C’est souvent ce que les joueurs appellent « hard stuck« . Cela correspond en réalité à leur niveau à ce moment là.
Un joueur professionnel au plus haut niveau, s’il remonte un compte en partant de bronze, aura un pourcentage de victoires dégressif au fur et à mesure qu’il progresse dans les divisions. Proche des 100% en bronze, et argent, 95% en or, puis 90% en platine, etc…
Plus votre niveau de jeu est élevé, plus vous gonflez vos statistiques à plus bas niveau. Si vous êtes autour de 50% de taux de victoire dans une division, avec un grand nombre de matchs, c’est que cette division correspond à votre niveau.
A vous désormais de prendre les choses en main, et de progresser afin de faire basculer les statistiques en votre faveur.
Voici donc en détails les facteurs sur lesquels vous pouvez avoir une influence, pour augmenter votre niveau de jeu, et grimper en classement.
Le choix de la voiture
Il existe de nombreux véhicules dans rocket league. Dans un but principalement esthétique, vous avez accès à de nombreuses personnalisations. Toutefois, vous devez savoir qu’il existe différentes catégories de voitures, selon différents critères.
J’explique tout cela dans ce guide, qu’il est important de lire pour bien comprendre :
Comment bien choisir sa voiture dans Rocket League
Dans ce guide j’évoque la notion de hitbox sur son véhicule, le radius d’angle de virage, ainsi que les différentes forces et faiblesses de chaque voiture.
Il est important de comprendre et maitriser ces concepts. Dans différentes situations de match, les statistiques seront ou ne seront pas en votre faveur. Vous devez savoir ça pour progresser dans Rocket League.
Exemple : Une voiture Octane dispose d’une hitbox plus haute qu’une Dominus. Ainsi, lors d’un kick off, elle sera avantagée sur le papier.
Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Je vous recommande donc fortement de lire cet article avant de continuer ce guide.
Placement et vision de jeu
Dans Rocket League, il est capital d’avoir une vision plus globale que simplement foncer sur le ballon. Ainsi, à tout moment, vous devez savoir plus ou moins où se situent vos alliés, et vos adversaires.
Cela permet ainsi de déterminer qui est le plus à même de prendre le ballon, ou bien se replacer.
Vous avez tous entendu du « ball chase« , cette façon de jouer où le joueur fonce sur chaque ballon sans trop savoir pourquoi, ni s’il est le mieux placé pour le faire.
Afin d’éviter à tout prix cela, et au mieux se placer, il est important de connaitre un principe de base dans Rocket League.
Rotation et sens du jeu
L’un des principes de base du jeu, est de savoir dans quel sens tourner. Il faut imaginer le terrain comme un espace circulaire, où il faut essayer de tourner toujours dans le même sens, afin d‘éviter de se retrouver dos au jeu, ou bien de gêner ses partenaires.
Il faut imaginer un « courant » qui pousse le jeu toujours dans le même sens. Si vous venez de tenter un dribble ou une passe, et que vous n’êtes plus dans le sens du jeu, replacez vous. Laissez vos partenaires derrière faire le boulot.
Rôle et positionnement
Dans la théorie, chacun occupe un poste, qui va varier tout au long de la partie.
- Le P1, ou Player 1 : il est sur le ballon, ou « challenge » la possession du ballon. Son rôle est simple, il doit aller sur la balle, lorsqu’il en est le « plus proche« . Je mets « plus proche » entre guillemets car cela dépend du sens de rotation de l’équipe. Si vous venez de jouer le ballon, que techniquement vous êtes le plus proche de la balle, mais vous êtes dans le mauvais sens, laissez la balle et replacez vous en P2 ou P3 pour continuer la rotation.
- Le P2 : Il est en soutien du P1. Toujours situé derrière celui ci, en attendant de voir si le P1 gagne son duel ou non afin d’adapter son comportement.
- Si le duel est gagné, il avance avec lui, toujours en apportant du soutien, ou alors va au centre s’il pense pouvoir tenter un tir sans trop exposer son équipe
- Si le duel est perdu, il doit être suffisamment proche pour récupérer la balle, lors du dribble de l’adversaire sur son allié
- Le P3 : Celui ci a plusieurs options de jeu. C’est théoriquement le poste le plus délicat sur le moment, car le joueurs a pleins d’options devant lui. Vous pouvez :
- Vous mettre au centre, en phase d’attaque, afin de réceptionner un centre allié
- Aller vous replacer derrière le P2 en défense
- Aller chercher du boost et/ou tenter une démolition sur un adversaire
Quoiqu’il en soit, le P3 ne doit pas directement participer à l’action sur le ballon. il doit principalement se replacer, et au passage prendre du boost ou démolir un adversaire.
Au fur et à mesure de la partie, vous passez généralement du P1 au P3, puis P2, puis P1 …etc. Il existe bien sûr des exceptions à cela selon le moment. Mais cette théorie générale s’explique pour la plupart des situations.
Cette stratégie permet de déterminer simplement le rôle de chacun, afin d’éviter les situations où tout le monde va sur le ballon, ou bien personne. Cela évite que vous vous gêniez entre partenaires.
Une vidéo sera plus parlante que des mots. Voici une analyse détaillée du célèbre coach sur Rocket League Rasmelthor, qui explique comment effectuer cela.
La vidéo est un coaching d’1h sur des parties en 2V2 et 3V3 :
Coaching vidéo de Rasmelthor sur le positionnement et sens de rotation
Les mécaniques de tir
J’évoque dans ce paragraphe dans un premier temps les tirs avec les différentes zones de votre voiture, et par la suite les différents tirs que vous pourrez réaliser.
Les tirs en fonction de la zone de contact de votre voiture
Vous le savez peut être déjà, mais en fonction de la zone de contact de votre véhicule, la puissance du tir sera différente. C’est donc une information importante à retenir car cela aura un fort impact sur vos shoots.
Voici un petit résumé des zones d’impact, triées selon la puissance de tir :
Les roues
Ce sont les coups les plus faibles du jeu. Logiquement, les pneus amortissent la puissance initiale de la balle. Cela génère une puissance très faible par rapport aux autres points de contact de la voiture. Cela sera intéressant dans certains contextes : pour la précision, les redirections aériennes, la passe à votre coéquipier, où un shoot de très près pour faire un tir en cloche, au lieu d’envoyer une frappe forte sur la barre transversale qui repartirait en arrière. Si vous êtes loin du but adverse, évitez ce tir.
Le toit
Ce tir dépend énormément de la puissance initiale. Puisqu’il sera souvent utilisé en « redirect », ce format de tir ne réduit pas la puissance initiale, mais prolonge un tir, ou bien permet de finir de pousser la balle au fond des filets si vous orientez bien la voiture. A utiliser pour rediriger des tirs ou des passes, pareil que les roues, a éviter en défense.
Le pare choc
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas grâce au pare choc que l’on effectue les tirs les plus puissants. Toutefois, cela permet d’accélérer grandement la vitesse de la balle, si un bon shoot est effectué. C’est le moyen le plus commun de taper la balle dans Rocket League. permet tout aussi bien de défendre que d’attaquer.
L’angle du pare choc
Moyen ultime d’accélérer la balle, et de faire des tirs très puissants, l’angle de votre véhicule est un atout majeur. Plus difficile à utiliser, si vous cadrez vos frappes, il y a de grandes chances de marquer car l’accélération de la balle est très importante.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les véhicules et les zones de contact/ tir, voyons plus en détails quels tirs vous pouvez faire.
Les différents tirs dans Rocket League
Cela parait évident, mais il est important de le rappeler. Le tir est probablement le facteur le plus important du jeu. Disons avec le placement, autrement vous ne serez jamais bien placé pour effectuer un tir.
Afin de monter en classement, au moins jusqu’au diamant/ champion, vous n’avez pas besoin de mécaniques extraordinaires. Si vous cadrez la plupart de vos tirs, sans rien de plus, vous allez déjà atteindre ce niveau très probablement.
Voici un récapitulatif des tirs que vous devez travailler, dans l’optique d’être plus précis. J’ai essayé de les classer par ordre de difficulté croissante, afin que vous commenciez par le début si vous êtes nouveau à Rocket League.
Pour commencer, je vais m’attarder sur des tirs qui sont réalisables depuis le sol, ou avec un double saut court. Ces tirs sont relativement accessibles si vous y consacrez un petit peu d’entrainement.
Le Chip Shot
L’un des tirs les plus importants du jeu, mais pas forcément le plus simple. Pour réaliser ce tir, il faut simplement taper la balle légèrement par dessous, afin qu’elle prenne une direction en cloche. Cela implique souvent de ne pas sauter, et de simplement foncer dessus. Attention donc aux voitures qui sont plates, il est facile de la louper, si celle ci est en train de rebondir !
Ce tir est idéal pour lober un adversaire trop avancé, ou bien faire une passe pas trop puissante à un partenaire bien placé. Permet également de dégager le ballon en défense efficacement. Attention toutefois au contre. Puisque vous ne sautez pas, vous exposez une grande partie au dessus de vous au contre. Si l’adversaire vient vous contrer et qu’il saute, la balle repartira derrière vous.
Air Roll Shot
Le tir le plus important du jeu. Pour l’effectuer, il suffit de sauter une première fois, puis lorsque vous approchez de la balle, effectuer votre deuxième saut, dans la direction de la balle. L’accélération de votre voiture sur le 2eme saut fera prendre beaucoup de vitesse à la balle, même avec peu de boost.
Le Cut Shot
Un tir rapide, qui peut souvent surprendre. Sur un ballon au sol, faites un cercle en vous rapprochant de la balle, puis repartez dans la continuité de votre rotation en vous éloignant, tapant ainsi la balle avec votre angle de pare choc.
Le Hook Shot
C’est le même principe, sauf que vous avez au préalable poussé la balle devant vous. Poussez un peu la balle devant vous, puis effectuez un « crochet » pour revenir la taper comme pour le cut shot.
Power shot
Egalement l’un des tirs les plus importants, pas évident à réaliser car il demande un peu de timing. Il faut taper la balle lorsque elle rebondit au sol devant vous, afin d’utiliser la force du rebond pour rediriger la balle devant vous fortement.
Si vous maitrisez déjà ces tirs, vous avez fait un grand pas dans la progression à Rocket League. Pour vous entrainer, je vous recommande cet entrainement, disponible sur le Workshop de Steam :
Entrainement aux tirs sur le Workshop Steam
Vous retrouverez ainsi tous les shots dont j’ai parlé jusque là.
Bien gérer son boost dans Rocket League
Le boost est un élément essentiel du jeu. Cela vous permet d’accélérer brutalement, au prix de la consommation de votre réserve de boost. Il est donc capital de bien gérer cela. Parce que si vous n’en avez plus, à un moment capital, l’adversaire fera probablement la différence s’il en a encore.
Attention : Cela ne veut pas dire qu’il faut à tout prix foncer sur un boost dès que l’on se retrouve en rade.
Tout d’abord, il est capital de prendre l’information. Si vous êtes dernier défenseur, observez le jeu. Un adversaire a t’il une possibilité de tir dans les prochaines secondes ? Ne suis je pas en position pour récupérer une passe facile ?
Il vaut mieux défendre sans boost que de ne pas défendre
L’excuse « je suis allé prendre du boost » lorsque vous laissez le but vide, et prenez un but n’est pas valable. Vous seriez surpris du nombre de buts que l’on peut arrêter dans boost. Avec un double saut maitrisé, vous pouvez couvrir quasiment l’ensemble de votre but.
Si vous êtes curieux, voici une vidéo de deux GC de très haut niveau, dans un tournoi, sans utiliser de boost. Cela vous donne une idée de ce que l’on peut quand même faire sans boost !
Tournoi Rocket League sans boost
Bien évidemment, on parle là de situations critiques où vous n’avez pas le temps d’aller chercher de boost.
Avant toute chose, il est très important de prendre l’habitude de récupérer les pastilles au sol. Arrêtez de foncer systématiquement sur les angles, surtout si ce n’est pas sur votre route. Prenez le réflexe de rouler sur les petites pastilles pour vous rendre là où vous devez être.
De plus, si vous avez déjà 40 ou 50 de boost, il n’est pas nécessaire d’aller en chercher plus. Vous avez déjà largement de quoi jouer. Restez dans l’action et positionnez vous correctement. Encore une fois, prenez les petites pastilles.
Lorsque vous allez chercher un gros boost, UTILISEZ tout votre boost. C’est la seule fois où je le dirai. Réfléchissez un peu. Vous avez 30 de boost, et vous perdez du temps en allant sur la grosse pastille, en économisant cette petite réserve. Quoiqu’il en soit, vous serez à 100 une fois la grosse pastille récupérée. Donc allez y le plus vite possible en utilisant tout votre boost.
Le vol de boost
Si c’est possible, privilégiez les boosts dans le camp adverse. Le « starving » (terme anglais pour dire affamer quelqu’un), est une méthode efficace pour garder le dessus. Si par exemple vous venez de faire une action dans le camp adverse, si c’est possible, essayez de prendre leur boost pour les « starver » et les rendre moins efficaces. De toute logique, ne faites pas ça si cela implique un grand détour, mettant en péril votre replacement en défense.
Le boost management
En bref, le « boost management » est une donnée capitale dans Rocket League, et un élément indispensable. Il est important de trouver le juste milieu entre « aller chercher du boost« , et « rester dans l’action« . Des choix trop extrêmes dans l’une ou l’autre situation vous sera préjudiciable. Adaptez votre prise de décision en fonction de la vision de jeu :
- Dois-je retourner à tout prix en défense ?
- Ai-je un tir facile à prendre, même sans boost ?
- Y a t-il un gros boost sur mon chemin, ou bien me demande t’il un détour ?
- Est il possible pour moi de facilement prendre un boost de l’adversaire ?
Se poser régulièrement ces questions vous permettra de vous remettre en question, d’analyser vos comportements et erreurs, et de vite progresser en corrigeant cela progressivement.
Les mécaniques de contrôle de véhicule
Contrôler son véhicule est de toute logique un élément indispensable pour progresser à Rocket League. Maitriser parfaitement les mouvements de votre voiture est un grand pas vers une progression certaine.
Voici donc en détails les différentes façons d’accélérer dans Rocket League.
Les accélérations dans Rocket League
L’accélération au sol du véhicule
Il existe de nombreuses façons d’accélérer dans Rocket League. Que ce soit avec ou sans boost, vous pouvez faire avancer votre voiture de différentes manières. L’objectif ici est de vous expliquer les différentes techniques afin de faire accélérer votre véhicule, et également dans quel contexte utiliser l’une ou l’autre méthode.
Avant toute chose, vous devez savoir qu’il y a une vitesse maximale dans Rocket League. Elle est identique à tous les véhicules, et s’appelle la « vitesse supersonique« . concrètement, lorsque vous vous déplacez, l’objectif est de l’atteindre le plus vite possible, en économisant le plus votre boost. Vous pouvez remarquer que vous êtes en vitesse supersonique à deux choses :
- aux petits traits blancs sur votre écran, comme la vitesse de la lumière dans star wars, pour ceux qui ont la référence.
- A la trainée que l’on observe sous vos roues au sol.
Avancer par le simple accélérateur
Mécanique basique, cela vous permet d’avancer à moindre coût, sans effectuer de mouvement complexe. De plus : L’accélérateur permet de conserver n’importe quelle vitesse atteinte. En d’autres termes, lorsque vous atteignez une vitesse, même supérieure à celle du simple accélérateur, vous la conservez tant que vous appuyez sur cet accélérateur.
Ce petit détail a toute son importance. Cela signifie que lorsque vous êtes en vitesse supersonique, arrêtez immédiatement de booster car vous l’utilisez inutilement.
Conservez simplement votre vitesse en maintenant l’accélérateur appuyé uniquement.
Le boost
Element essentiel dans Rocket League, cette accélération est l’une des plus plus puissante du jeu, mais est limitée. Il faut donc savoir l’utiliser avec parcimonie, et stratégiquement, comme expliqué dans le paragraphe plus haut, sur la gestion du boost. Le boost est également la seule ressource que vous pouvez utiliser lorsque votre voiture est en l’air.
Logiquement, vos roues ne touchent plus le sol, donc l’accélération moteur de votre véhicule n’a plus d’impact. Apprenez également à gérer votre boost en l’air afin de mieux le dépenser.
Les accélérations dans les airs dans Rocket League
Vous connaissez donc les deux moyens de vous déplacer et prendre de la vitesse sans avoir à sauter. Maintenant, nous allons évoquer les différentes techniques pour accélérer, en effectuant des sauts avec votre véhicule.
Ces méthodes sont triées de la plus simple à la plus compliqué, et doivent être apprises progressivement. Si vous débutez, inutile de vous focaliser sur les plus dures.
Je le répète, l’une des clefs de progression à Rocket League est la patience, et de fonctionner par paliers. N’essayez pas trop tôt de vous imposer des mécaniques trop complexes, vous allez vous y perdre et vous décourager.
Liste des accélérations dans Rocket League
Le front-flip
Element clé du jeu pour se déplacer, très simple à réaliser. C’est la base du déplacement dans Rocket League. celui ci permet d‘accélérer en ligne droite, en effectuant un salto avant. Pour le réaliser, il suffit simplement :
d’appuyer une première fois sur la touche saut, puis d’appuyer une seconde fois sur le saut, en maintenant le joystick de déplacement vers l’avant.
Le Diagonal-flip
Même logique que le frontflip, mais avec un petit angle. Il faut donc :
effectuer un saut classique, orienter la voiture légèrement à droite ou à gauche, puis faire le deuxième saut en avant. Il faut donc réorienter la voiture droite pour la réception pour repartir proprement en ligne droite. Le fait d’utiliser la diagonale va permettre à la voiture d’aller un peu plus vite. Plus difficile à réaliser, mais plus efficace.
Le Wave-dash
Ce mouvement est un peu différent, car il doit être utilisé dans un contexte particulier. Le Wave dash permet de prendre de la vitesse lorsque vous atterrissez au sol. Très efficace donc pour enchainer rapidement lorsque vous atterrissez avec peu de vitesse. Pour le réaliser, il faut :
effectuer un saut simple, lever légèrement le nez de la voiture, et lorsque vous vous apprêtez à toucher le sol avec les roues, orientez votre voiture en avant pour déclencher un front-flip qui sera stoppé par le sol. Cela vous fera accélérer subitement.
Le Speed-flip
Le Speed-flip est un Diagonal-flip en plus efficace, mais plus difficile à réaliser. Je vous recommande de n’essayer de maitriser cette mécanique uniquement si vous êtes à l’aise dans toutes les autres accélérations du jeu. Il est conseillé de ne pas s’entrainer à cette mécanique avant le niveau diamant environ. Ce serait une perte de temps avant car votre contrôle du véhicule n’est pas suffisant avant ce niveau là.
Toutefois, il est important de savoir qu’il existe, et de le planifier pour la suite de votre progression.
Popularisé par le joueur Misty en 2019, c’était à l’époque un moyen ultime de toucher la balle avant son adversaire lors du kick off car c’était peu répandu. La preuve sur cette vidéo où il surprend à coup sûr son adversaire avec cet engagement ultra rapide.
Kick off de Misty en Speedflip
Pour le réaliser, il fau réaliser un Diagonal-flip que vous allez cancel en plein air.
Pour l’explication ici je réalise un speed-flip de droite à gauche. Cela implique donc de faire avec votre joystick un mouvement de type :
- Diagonale droite – Diagonale gauche – Arrière.
Imaginez dessiner une forme triangulaire avec votre joystick.
Avec cela, ajoutez le 1er saut après la 1ère diagonale, et le 2ème après la 2ème diagonale. Cela donne une combinaison de mouvements de la sorte :
- Diagonale droite – saut – diagonale gauche – saut – arrière.
Pour terminer le mouvement, vous allez devoir utiliser votre touche de tonneau afin de réorienter votre véhicule pour parfaitement le faire atterrir pour ne pas perdre de vitesse.
Comment savoir si vous arrivez à le faire ? Déjà, vous aurez une sensation de vitesse, plus que d’habitude. De plus, Misty a même développé un entrainement au kick-off spécialement dédié à cela.
Vous devez toucher la balle en moins de 2 secondes, et le seul moyen d’y arriver, c’est de faire un speed flip.
Conclusion : Si vous touchez la balle avant ce délai, c’est que vous y arrivez !! Pour accéder à cet entrainement, allez dans entrainement personnalisé, et entrez le code suivant :
A503-264C-A7EB-D282
Attention toutefois, cet entrainement exige un speed-flip parfait pour être validé, donc si vous n’arrivez pas à toucher la balle, cela ne veut pas dire que vous n’arrivez pas forcément à faire un speed-flip.
Par contre, si vous arrivez à toucher la balle, cela signifie à 100% que vous y arrivez.
Savoir se repositionner avec un half-flip
Cette mécanique de déplacement est également très importante. Elle vous permet de vous retourner lorsque vous avez besoin de repartir rapidement dans le sens inverse. C’est une mécanique idéale pour se repositionner en défense après un contre ou une attaque ratée.
Comment la réaliser ? Il faut simplement effectuer un back-flip (l’oppose d’un front flip donc), et annuler la fin du mouvement pour maintenir votre véhicule sur le toit. Avant de retomber et toucher le sol, faites simplement un demi tonneau avec l’une de vos touches configurées pour cela. Vous allez ainsi retomber sur les roues, et repartir dans le bon sens pour vous repositionner en arrière.
Niveau touches cela donne :
- Joystick arrière – saut – saut – joystick avant – tonneau.
Cette mécanique est assez facile à réaliser si vous avez déjà un peu d’expérience au jeu. Si c’est encore difficile pour vous, entrainez vous régulièrement, cela va vite venir !
Maintenant que vous maitrisez les déplacements de votre véhicule, il convient de mettre cela en application lors du Kick off.
Le Kick Off : bien démarrer une partie
Le kick-off est un élément capital de Rocket League. Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas qu’une question de chance. La réponse « on n’a pas de chance la balle revient toujours dans notre camp » n’est pas valable.
Je répète ce que j’ai évoqué un peu plus haut dans la notion de chance et de 50/50. Si vous pensez ne pas avoir de chance, affrontez un joueur pro dans un duel de kick-off, vous perdrez à chaque fois. A t-il plus de chance que vous ? Probablement pas.
Si vous avez lu attentivement l’article dédié aux voitures et à leur gabarit, vous savez donc que dès le début, les chances ne sont pas égales. Certaines voitures possèdent un avantages par rapport à d’autres.
De plus, dans une analyse plus poussée des engagements, il est important de comprendre que l’orientation du ballon est déterminée en fonction de la zone d’impact de la balle par les deux joueurs.
Dans une suite logique d’évènements, le joueur le plus rapide va d’abord taper la balle en fonction de l’orientation de sa voiture. C’est donc lui qui impulse le mouvement.
Le gagnant au kick off n’est pas nécessairement le plus rapide
La chose la plus importante à retenir au kick-off n’est pas la vitesse à laquelle vous arrivez à la balle, mais la façon dont vous orientez votre voiture pour taper la balle. Même en étant en retard, si vous lisez bien la trajectoire de l’adversaire, vous pourrez à chaque fois le contrer et renvoyer la balle dans leur camp.
Cela signifie que pour remporter l’engagement, il ne suffit pas d’être arrivé le premier. L’enjeu capital ici est la lecture du jeu, et de ce que fait votre adversaire.
Si vous savez faire un « fast kick-off« , un engagement très rapide, lisez bien où votre adversaire se positionne, car il est inutile d’arriver en premier pour taper la balle directement sur l’adversaire, la balle repartira aussitôt dans votre camp.
Les différents types de kick-offs dans Rocket League
Afin de varier les kick off, il suffit d’appliquer ce que vous avez vu dans la catégorie « accélérations dans les airs« , et essayer de bien vous positionner pour toucher la balle.
Dans la logique, vous allez avoir deux stratégies pour faire l’engagement.
- Toucher la balle en premier, et orienter votre voiture en fonction du positionnement de l’adversaire.
- Etre volontairement un peu en retard, afin de contrer le kick off de l’adversaire. Cela implique une bonne lecture de jeu dans le mouvement adverse.
L’important est donc d’adapter votre orientation de voiture selon celle de l’adversaire, sauf si vous êtes capable de toucher la balle avant lui. La position la plus sûre est de taper la balle le plus au centre possible, afin de bloquer les tirs directs en direction de votre but.
Si vous remarquez que l’adversaire fait toujours le même engagement, vous devriez pouvoir vous placer afin de le contrer.
Rappelez vous, afin d’arriver au ballon, vous avez 4 options, plus ou moins difficiles à réaliser :
- Accélérer et Booster sans sauter
- Boost + front flip
- Le boost + diagonal flip
- Boost + speed flip
Ces 4 options sont à choisir selon votre niveau de maitrise, et selon le comportement de l’adversaire. S’il n’effectue par exemple que des Speed flips, vous allez devoir effectuer vous même des Speed flips pour ne pas arriver en retard, ou alors bien lire et anticiper la trajectoire de la balle lorsqu’il la touchera en premier.
Si toutefois vous remarquez qu’il n’effectue que des kick off classiques, sans aucun saut, vous pouvez aisément arriver avant lui avec un diagonal flip ou un speed flip, et ainsi taper la balle directement dans leur camp.
2 commentaires
Farcay · mai 1, 2021 à 2:33 am
Vraiment superbe comme topic grand gg au rédacteur
paul.C · mai 19, 2021 à 12:53 pm
Un grand merci à toi pour le commentaire ! 🙂
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